29/05/09 Officier Liebman

David Liebman vient de se voir promu au titre d'Officier des Arts et Lettres par le ministère de la Culture. Dans le courrier qu'il nous fait parvenir, le saxophoniste précise que s'il refuse d'ordinaire les honneurs (Grammy, jury de la Monk Competition, etc…), sa relation particulière à la France et aux musiciens d'ici l'amène à accepter cette décoration.
Haut de page
Alex Dutilh
27/05/09 Lancement du Tremplin Blues 2009

Les inscriptions Tremplin Blues sur Seine sont ouvertes ! Les groupes n'ayant jamais été distribués sur un label commercial peuvent soumettre leur candidature jusqu'au 31 juillet prochain.
Les finalistes figureront sur la compilation "les Trophées Blues sur Seine".
Haut de page
Jazzman
26/05/09 Bobby McFerrin: la valse des invités
Les trois concerts que Bobby McFerrin vient de donner au théâtre du Châtelet auront été riches en invités-surprises: après la chanteuse Camille le samedi et le légendaire ténor Placido Domingo (!) le dimanche, ce fut aujourd'hui au tour de Michel Legrand de monter sur scène pour se produire au piano avec le grand Bobby. Il ne fut cependant que le plus célèbre des nombreux intervenants qui émaillèrent cette soirée: le spécialiste du tambourin Carlo Rizzo (le seul annoncé au programme, finalement présent sur un seul titre), la chanteuse Michele Hendricks (fille de Jon), et une bonne soixantaine de spectateurs venus faire étalage de leurs talents de danseurs ou de choristes. Estimant sa voix trop fatiguée en fin de concert, le héros du jour remplaça le traditionnel rappel par une séance de questions/réponses avec le public. Invité à donner sa définition de la musique en trois mots, il conclut par cette formule "light, love and joy". A bon entendeur!
Haut de page
Pascal Rozat
Téléchargez notre guide des stages d'été 2009

Téléchargez gratuitement le guide des stages d'été de Jazzman (PDF - 730ko)
Du blues aux musiques du monde, du jazz classique aux ouvertures modernes : les rendez-vous estivaux seront (aussi) studieux ! Jazzman vous propose un choix de stages ou master-class afin de mettre vos instruments au vert. Pour une rentrée en fanfare!
Haut de page
Jazzman.fr
25/05/09 Jazz sous les Pommiers (3) Le menu de Coutances

Pour le déjeuner suivant, un autre des grands moments "sous les pommiers". Cuisine haut de gamme concoctée par le pianiste Ronnie Lynn Patterson, accompagné de Louis Moutin et Michel Benita. Patterson, apprécie sans réserves dans la musique contemporaine pour ses interprétations de Morton Feldman, impressionna par son jeu fluide en totale décontraction ; suivant un répertoire servi comme un menu bio, agréable et salutaire. Une grande souplesse rythmique et un son voluptueux situèrent le trio dans une sphère d’improvisation où, la grande culture musicale du pianiste fit déborder aisément le cadre jazzistique. Si les cloches de la cathédrale harmonisaient avec les accords majeurs du clavier, c’est que probablement les vierges voulaient s’y inviter.

Au grand festin de clôture, le programme préparé par le pianiste cubain Roberto Fonseca avait tout pour plaire. Après une entrée fracassante, diablement épicée, qui conquit d'emblée l’auditoire, un incident électrique provoqua une pause inattendue et contribua à faire monter l’intensité par l’anxiété de l’attente (30 minutes !). De retour sur scène, hyper motivé, Fonseca et son quintet s’adonnèrent à un exercice pianistique incendiaire, jouant sur les attaques percussives fulgurantes (remarquable batteur Ramsés Rodriguez) et alternant avec des séquences lentes et introspectives, pour mieux préparer le contraste d’une nouvelle vague d’explosions rythmiques. Les morceaux se succédèrent sans répit, catapultés sur un public complètement séduit qui, insatiable, demande et redemande deux heures durant. Comme cadre de présentation de son nouveau disque « Akokan », Fonseca ne pouvait rêver d’un meilleur auditoire.
Haut de page
Francisco Cruz
Jazz sous les Pommiers (2) Le menu de Coutances

Le grand dîner du lendemain commença par la création de « Movements in Colour » le nouveau projet du saxophoniste Andy Sheppard. Adopté par Jazz sous les Pommiers, il entamait sa troisième année de résidence à Coutances ; élégamment épaulé cette fois par le guitariste anglais John Parricelli et les norvégiens Arild Andersen à la contrebasse et Eivind Aarset à la guitare et aux traitements électroniques. Son mouvement, entre couleurs pastel et aquarelles sonores aux pigments aléatoires plus contrastés, atteignit un point d’équilibre et de beauté aussi fragile qu'éphémère. Surtout quand le saxophone alto se retrouve avec les subtiles harmonisations réalisées par Aarset (un archet de violoncelle frottant les cordes de sa guitare interfacée), la solidité polaire d’Anderson, le lyrisme de Parricelli et l’efficacité rythmique du percussionniste indien Kuljit Bhamra. Modestie recherchée : les musiciens se montrèrent assez économes de notes, jouant seulement en fonction de la musique, et le grand espace resta ouvert surtout pour les envolées solitaires du souffleur. Quelques longueurs et une rythmique trop répétitive menacèrent, néanmoins, d’alourdir la teneur de ce mélange de textures voulu par Sheppard.
.
Le bonheur était au dessert. La légèreté du jeu dans la sophistication des arrangements. La provocation dans l’humour ; l’audace dans la joie d’expérimenter des combinaisons inouïes. Sans prétention, ni gravité. La musique comme un jeu, l’attitude fondamentale chez Django Bates et son pétillant (très jeune) brass band. Bates se moqua de tous les clichés, détournant des rythmes cubains (mambo et cha cha), singeant le rock'n'roll primitif, jusqu’à transformer le tout en une sorte de free-funk déluré débouchant sur une décapante critique du capitalisme ultralibéral et ses funestes conséquences. Comme la réduction des droits de l’homme à une pantomime d’égalité face aux pandémies : la démocratie des virus et bactéries. Quelle dégustation !
Haut de page
Francisco Cruz
Jazz sous les Pommiers (1) Le menu de Coutances

À l’heure du goûter (au lieu d’un very british five o’clock tea) ce fut un rendez-vous culinaire en trio : avec Andy Sheppard et Michele Rabbia qui rencontrent le chef Ivan Vautier. Aiguisé par la curiosité d’un spectacle si insolite, le public se rua vers le Magic Mirror. Sheppard surprit son monde jouant à la guitare (en plus des saxophones), des accords et motifs traités électroniquement pour créer des boucles sur lesquelles improviser. Lui et son complice, le batteur et percussionniste italien M. Rabbia, souriants et décontractés, accompagnèrent, anticipèrent et provoquèrent, la prestation culinaire de Vautier, qui réalisa des savoureuses performances, suivant le rythme proposé par la musique. Une heure de sons suggestifs et recettes pour ouvrir l’appétit : foie gras poêlé aux asperges vertes, tarte fine d’oignons et homard, capuccino de morilles aux châtaignes… Des hommes de goût !

Ensuite, l’apéro proposé par la formation de Branford Marsalis : un cocktail de jazz+funk+classique, fondé sur des alternances et des contrastes, et joué avec une grande intensité, entre grooves relevés et séquences pianissimo. À ce jour, le jeu de Marsalis est une véritable synthèse de ses expériences jazz (des Messengers à son dernier 4tet), rock (Sting) et hip hop (Buckshot Lefonque). Avec un point d’équilibre et de sérénité expressive. Généreux, Branford joua les phrases justes et laissa un grand espace aux autres musiciens qui s’y engoufrèrent à cœur joie. Joey Calderazzo se paye une nouvelle jeunesse, mariant parfaitement efficacité et maîtrise pianistique, cultivant une grande complicité avec le jeune et très spectaculaire batteur Justin Faulkner. Celui-là, véritable pyromane des fûts, excella sur les rythmes impairs et les oscillations de vitesse, faisant presque oublier Jeff "Tain" Watts (une prouesse) ; entraînant Eric Revis et les autres dans une fougue irrésistible et ascensionnelle, qui transpire (copieusement) le contagieux bonheur de jouer ensemble.
Haut de page
Francisco Cruz
24/05/09 Bergamo Jazz Festival (4)

Expérimentation vocale et électronique
Une fois n’est pas coutume, à Bergame le meilleur était réservé pour la clôture. Par deux fois, le matin en solo de trompette et traitements électroniques et le soir en trio, le norvégien Nils Petter Molvær réalisa une véritable démonstration de ce que l’électronique peut apporter d’artistique à la musique actuelle. Maîtrise des matériels, richesse du matériau, finesse extrême dans le traitement sonique, et une inaliénable audace dans l’exécution des idées complexes marquèrent l’exception à la règle implicite, qui voudrait réduire l’électronique à outil d’effets pour des musiques simplettes. Molvær soutenu, propulsé par le jeu très imaginatif et subtil du guitariste Eivind Aarset et la proto-dynamique percussive d’Audun Kleive, a offert l’une de ses plus belles prestations des derniers temps.
Cerise sur le gâteau, la toujours pétillante Maria João, accompagnée de son fidèle pianiste Mario Laguinha, illumina de son feu vocal la nuit bergamote. Entre expérimentation débridée et chanson intimiste, passant du portugais au japonais, revisitant des standards de jazz américain et réinventant des bossas futuristes, elle confirma sa qualité de formidable improvisatrice. Laguinha, à mille lieues du sideman efficace, s’éleva aussi à son véritable statut d’arrangeur très créatif et d’interprète empli d’imagination.
Bellissima soirée de fin, cohérente avec la signature artistique du nouveau directeur du festival, un certain Paolo Fresu, qui fait de cette activité un véritable exercice de composition. Le trompettiste profita de l’occasion pour ouvrir (après Berchidda et Nuoro) un bel espace d’exposition aux nouveaux talents du jazz européen. Cette année, les préférences furent pour les performances de Rockingchair (le groupe d’Airelle Besson), Ibrahim Malouf et Luca Aquino, l’un des jazzmen férus d’électronique qui monte en Italie.

video
Haut de page
Francisco Cruz
20/05/09 Les archives de Steve Lacy cherchent preneur !

L'intégralité des archives du saxophoniste Steve Lacy, qui résida longtemps en France, est en vente à New York, auprès de J. & J. Lubrano, un antiquaire spécialisé dans les documents anciens ayant trait à la musique. Ce fonds contient de nombreux manuscrits de compositions du saxophoniste soprano, qui fut compagnon de Thelonious Monk et une figure décisive de l'avant-garde dans les années 1960. Il comprend également des poèmes de sa main, des essais sur divers artistes, des agendas et carnets d'adresses, des imprimés relatifs à son travail ainsi que les tapuscrits de paroles, des programmes de concerts, de la correspondance, notamment avec plusieurs artistes associés au mouvement beat, des cassettes audio, des photos et des oeuvres d'art réalisés par des proches et amis. L'ensemble estimé à 350 000 dollars !
Haut de page
Vincent Bessières
19/05/09 Bergamo Jazz Festival (3)

Impatience non dissimulée pour la prestation de Manu Katché et son projet « Playground » avec le trompettiste norvégien Mathias Eick et le pianiste anglais Jason Rebello. Il a fallu se contenter d’une autre formation, réunie dans l’urgence. Malgré les efforts des musiciens et une complicité fraîchement découverte entre Katché et le pianiste Eric Legnini, l’ensemble paraissait presque intimidé par le traitement rythmique imprimé par le batteur. Plus que jamais leader, Manu occupa tout l’espace d’attention et le concert reposa davantage sur sa spectaculaire prestation que sur la réalisation collective.
Katché se produisit naguère aux côtés de Jan Garbarek, pas cette fois. Jouant sur un changement total de registre, le saxophoniste norvégien présenta à Bergame l’un de ses plus beaux projets actuels, en compagnie du Hilliard Ensemble. Dans le cadre baroque de l’imposante Basilica de Santa Maria Maggiore, Garbarek et le quatuor vocal offrirent un récital virtuose, devant un public hypnotisé qui arriva même à oublier le froid glacial. Par une maîtrise absolue du son et du souffle, la dynamique imprimée par les saxophones de Garbarek se maria étrangement avec les carillons des cloches qui annonçaient la nuit, ce monde des ténèbres si redouté par les chrétiens de la Renaissance, contemporains des auteurs chantés ce soir.
Haut de page
Francisco Cruz
18/05/09 Disparition de Buddy Montgomery, frère de Wes

Le dernier des trois frères Montgomery s'est éteint jeudi dernier, 14 mai. Benjamin de la famille, Buddy Montgomery (né en 1930, à droite), vibraphoniste et pianiste, avait été associé à Wes (1925-1968), son frère guitariste (à gauche), et à Monk (1921-1982), bassiste (au centre), dans un groupe, The Montgomery-Johnson Quintet qui l'associait à deux autres frères, Robert et Alonzo Johnson, dans leur ville natale d'Indianapolis. Ayant débuté comme pianiste autodidacte, il s'était mis au vibraphone inspiré par l'exemple de Lionel Hampton. À partir de 1957, Buddy Montgomery s'était fait connaître au sein des Mastersounds, un quartet créé par son frère aîné qui gagna une importante popularité dans la région de San Francisco et, plus largement, sur la côte Ouest, et enregistra pour le label Pacific Jazz. En 1960, après la dislocation du groupe, le vibraphoniste fit brièvement partie du groupe de Miles Davis. Il racontait dans Jazzman en octobre 2004 qu'effrayé à l'idée de prendre l'avion, il avait dû renoncer à cet engagement qui aurait pu changer le cours de sa carrière. Menant par la suite une carrière free-lance, Buddy s'installa en 1969 à Milwaukee où il vécut pendant douze ans. Ces dernières années, on avait pu le voir en France où il avait enregistré pour le compte du label Space Time Records.
Haut de page
Vincent Bessières
15/05/09 Avis de recherche pour Radical Jewish Culture

L’année prochaine, du 8 avril au 18 juillet 2010, le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme de Paris organise une grande exposition-installation sur la « Radical Jewish Culture » où seront notamment présentées des archives et documents personnels en large part inédits de John Zorn, Marc Ribot, David Krakauer, Anthony Coleman, Frank London, et d’autres figures majeures de cette scène, remontant essentiellement aux années 1980 et 1990.
Afin d’enrichir son propos, le MAHJ recherche actuellement des matériaux susceptibles de documenter ce mouvement et les artistes impliqués dans cette scène : captations audio et vidéo de concert de bonne qualité, photos, programmes de concert et de festivals Radical Jewish Culture aux États-Unis et en Europe, affiches, etc. Outre les musiciens mentionnés ci-dessus, des documents sur Elliot Sharp, Andy Statman, Z’ev, Steven Bernstein, Sharon Topper (God Is My Co-Pilot), Ben Goldberg (New Klezmer Trio), Gary Lucas, sont recherchés par le MAHJ, ainsi que des vinyles de John Zorn remontant au début des années 1980.
Merci d’adresser vos trouvailles et toute demande d’information complémentaire à l’adresse suivante : radjewcult@gmail.com.
Haut de page
Alex Dutilh
14/05/09 Melody & Youn Sun : intro extra

21h15, mercredi 13, début du concert de Melody Gardot à l'Alhambra. Elle entre seule, canne à la main, pose ses longues jambes sur une planche à côté du piano et frappe le sol. Une fumée noire s'élève, elle balance une première chanson a cappella. Avec les tripes. Elle conclut : "c'est la première fois que je peux me passer totalement de canne pour chanter debout. Je voulais le partager avec vous, ici à Paris que j'adore". Triomphe. Avant un petit creux qui suivra sa très libre version de Les étoiles, l'heure qui suite confirme : Melody Gardot est magique en scène, complice, naturelle, esthétique gestuelle hors du commun et franglais irrésistible. En prime, à côté de sa formation trompette, sat ténor, vibraphone, contrebasse, batterie, la chanteuse-guitariste-pianiste accueille une violoncelliste sur certains tritres et une magnifique harmoniciste française, Christelle Berthon, rencontrée… sur Internet et qui a fait 2 heures de trajet pour le plaisir de passer du virtuel de myspace eu réel de la scène. Banane unanime sur les visages à la sortie. La classe.

23h, début du second set de Youn Sun Nah au Sunside, en duo avec le guitariste Ulf Wakenius. Voix de rosée du matin, guitare savante et sauvage, le duo fonctionne comme une attraction naturelle des contraires, avec une grande écoute réciproque. La chanteuse qui jusqu'ici donnait à voir ses mondes intérieurs, yeux clos, s'extériorise désormais avec beaucoup de tact, sans la moindre démagogie, en invitant à partager son émotion. Profonde musicalité des impros, prise de risque constante splendidement assumée (une bossa en portugais, Ne me quitte pas en français…), profondeur de sentiment, cette Youn Sun Nah là a tout pour devenir l'un des secrets les moins bien gardés du jazz vocal d'aujourd'hui. La grâce.
Haut de page
Alex Dutilh
12/05/09 Guide des stages (suite)
En complément du Guide des Stages 2009 (à télécharger en page d'accueil), le quartet Irène animera un stage consacré aux musiques plurielles du 26 au 29 août au CFPM de Villeurbanne. Yoann Durant, Clément Edouard, Julien Desprez et Sébastien Brun proposent un travail sur les fondamentaux: l'écoute, le son, la notion de collectif, le rythme… en utilisant le répertoire du groupe. Coût: 180 euros. Renseignements: 04 78 24 55 15, cfpmfrance.com.
Enfin, la Cité de la Musique nous signale que le contact le plus aisé pour le stage animé par Marc Ducret en septembre à Paris (voir le guide) reste l'e-mail: masterclass@cite-musique.fr.
Haut de page
Thierry Lepin
11/05/09 Les Frigos sont ouverts

L'Union des Musiciens de Jazz organise la visite de ses studios et organise une série de concerts gratuits dans le cadre des "Portes ouvertes" du pôle de création "Les Frigos", samedi 16 et dimanche 17 mai de 13H à 21H (22H le samedi). Au programme (par ordre de passage), Ba-Ya, Sébastien Llado Quartet, Sloobiie, Aldridge Hansberry Trio In the Moment, Le SpoUMJ, Jean My Truong Quartet et Colors Sextet. Situés dans les anciens entrepôts frigorifiques de la SNCF repris par la Ville de Paris, "Les Frigos" accueillent musiciens, graphistes, peintres, sculpteurs, comédiens et autres artistes depuis 1980 au 19 rue des Frigos, Paris 13ème.
Haut de page
Jazzman
Bergamo Jazz Festival (2)

Bergame, nouvelle vitrine du jazz européen, rendait hommage aux grands musiciens de jazz italien. Notamment le pianiste Franco d’Andrea, reconnu en France notamment par sa fructueuse collaboration avec Aldo Romano, dans les années 80. Il se présenta avec un nouveau quartet, où l’on remarqua le jeu impressionniste d’Andrea Ayassot au saxophone contralto, ainsi que l’ample palette chromatique utilisée par le batteur Zeno di Rossi. Cette nouvelle formation apporte une énergie différente à la musique du pianiste qui approfondit encore davantage ses recherches à l’intérieur de la forme et explore autrement les possibilités expressives liées à l’improvisation.
Le lendemain, à l'appui de son concert en solo, on a pu assister à la projection d'un film consacré au pianiste italien. Enrico Rava, Bruno Tommasso, Paulo Fresu, ainsi que des musicologues et intimes y témoignent de l’importance de D’Andrea dans l’évolution du jazz transalpin et de sa formidable qualité pédagogique. Une leçon de musique.
Haut de page
Francisco Cruz
07/05/09 Bergamo Jazz Festival (1 )
« La Liber-azione della Musica », le titre convient parfaitement à ce festival qui se déroula en même temps que l’anniversaire de la libération de l’Italie de l’emprise fasciste. Le jazz comme art libérateur s’avère doublement symbolique, car cette rencontre (très européenne) eut lieu dans une région (la Lombardie) où le néo-fascisme trouve ses racines.
Le jazz et les violettes
La première soirée du festival coïncida avec la réouverture du beau Teatro Donizetti, espace mythique de la constellation opératique italienne. Rénové (de la scène aux balcons, les colonnes et les fresques), le Donizetti était le cadre idéal pour accueillir le dernier projet de Gianluigi Trovesi, « Profumo di Violetta ». Accompagné par le jeune orchestre philharmonique Mousiké, dirigé par Savino Acquaviva, Trovesi s’introduit dans les méandres de la tradition de l’opéra pour en tirer une œuvre instrumentale aussi mature que légère, beaucoup plus touchante sur scène que sur l’enregistrement studio.

Encore sous le charme des violettes, on assista au retour du pianiste Gonzalo Rubalcaba à la formule essentielle du trio, celle qui a probablement marqué les pages les plus brillantes de sa précoce et déjà longue carrière jazzistique. Après ses formidables disques en solo et en quintet, et des collaborations remarquables avec Charlie Haden et Joe Lovano, Rubalcaba se présenta accompagné d’un complice de choix, le batteur Ignacio Berroa, et du jeune bassiste électrique Armando Gola. C’est un trio d’art, "trans-générationnel" et pluriculturel, synthèse des nombreuses expériences esthétiques du pianiste. C’est par une dynamique fondée sur le toucher pianissimo, un jeu percussif empli de subtilité et l’écoute du silence, que Gonzalo submergea l’auditoire dans une dimension introspective rare. Aux antipodes des performances exubérantes « à la cubaine », Rubalcaba joua le vertige du raffinement extrême.
Haut de page
Francisco Cruz
05/05/09 A tous les percussionistes

Les percussionnistes ont jusqu'au 13 juin 2009 pour s'incrire à l' "International Competition for Marimba, Vibraphone, Timpani, Snare Drum, Drumset and Composition for Percussion Instruments" qui se déroulera du 7 au 12 septembre 2009 au Conservatoire de musique G.B Pergolese de Fermo en Italie. Durant la compétition se tiendra le festival "Days of percussion", avec notamment des master classes, des concerts, show cases...
Haut de page
Jazzman
Double piano

Quand une légende vivante du piano jazz rencontre l'étoile montante du piano classique, on est curieux de voir ce que ça donne. Suite à une première collaboration lors de la 50ème cérémonie des Grammy Awards le 10 février 2008, Herbie Hancock et Lang Lang ont décidé de remettre le couvert lors d'une tournée internationale, dont la première aura lieu le 16 mai 2009 au Royal albert Hall de Londres à l'occasion des Classical Brit Awards. Les deux stars seront au Théâtre Romain de Fourvière à Lyon le 6 juillet 2009 en compagnie de l'Orchestre National de Lyon dirigé par John Axelrod. Au programme, le Carnaval romain d' Hector Berlioz, le Carnaval d'Antonin Dvorak, le Concerto pour deux pianos et orchestre de Ralph Vaughan Williams, la Rhapsody in Blue de George Gershwin ainsi que des oeuvres pour piano solo, deux pianos et piano à quatre mains.
Haut de page
Jazzman
04/05/09 Wheeler again

Gil Lachenal, contrebassiste et chef de l'Orchestre Régional de Jazz de Rhône-Alpes, s'attaque à nouveau à "Around the Sometime Suite" de Kenny Wheeler, le mercredi 6 mai à 18h à La 2deuche à Lempdes (63). Dix ans après la création de la suite - que Wheeler a composée spécialement pour l'ORJ - Lachenal nous en propose un arrangement pour sextet, avec deux voix et trompette. C'est Pierre Devret, grand nom de la trompette jazz en France, qui incarnera l'instrument fétiche du compositeur lors de cette première. Grégory Hiétin tiendra les commandes d'une création vidéo, illustrant la poétique des harmonies de Wheeler.
Haut de page
Jazzman
01/05/09 New Orleans Jazz and Heritage Festival

Acura Stage 2008 par Douglas Manson.

Le festival célèbre sa quarantième édition! Un nombre impressionnant d'artistes a défilé les 24, 25, 26 et 30 avril et va défiler les 1er, 2 et 3 mai sur les différentes scènes installées dans l'hippodrome de La Nouvelle-Orléans et qui représentent les divers styles musicaux de la ville : blues, gospel, jazz, zydeco, musique cajun, rhythm 'n' blues… George Wein, l'un des fondateurs du festival est bien évidemment à l'honneur de cette édition où il a accompagné au piano les Newport All Stars comprenant notamment Randy Brecker et Lew Tabackin. Trois des trompettistes phares du berceau du jazz se sont succédés : Wynton Marsalis, Terence Blanchard et Nicholas Payton ! Le 25 avril 1970, Duke Ellington donnait la première de sa New Orleans Suite au New Orleans Jazz & Heritage Festival. Trente neuf ans plus tard, ce 25 avril, Wynton Marsalis et son Jazz at Lincoln Center Orchestra l'ont à leur tour interprétée dans son intégralité. Jazz Fest, des moments sublimes à partager !
Haut de page
Anne Legrand
Blog
Pour vous abonnez
au flux RSS du Blog

de Jazzman
:
(flux RSS 2.0)
Complémentaire à votre journal préféré, ce Blog recueille les infos de dernière minute, les liens et les coups de cœur signés de la rédaction.
Version Numérique
Téléchargez
Jazzman
sur votre PC !

Le magazine version numérique 5 €
Soyons amis !
Sélection
RETROUVEZ
LES ALBUMS
"
À ÉCOUTER"
DU
JAZZMAN
DE CE MOIS-CI :
Touts les sujets

Officier Liebman
Lancement du Tremplin Blues 2009
Bobby McFerrin: la valse des invités
Téléchargez notre guide des stages d'été 2009
Jazz sous les Pommiers (3) Le menu de Coutances
Jazz sous les Pommiers (2) Le menu de Coutances
Jazz sous les Pommiers (1) Le menu de Coutances
Bergamo Jazz Festival (4)
Les archives de Steve Lacy cherchent preneur !
Bergamo Jazz Festival (3)
Disparition de Buddy Montgomery, frère de Wes
Avis de recherche pour Radical Jewish Culture
Melody & Youn Sun : intro extra
Guide des stages (suite)
Les Frigos sont ouverts
Bergamo Jazz Festival (2)
Bergamo Jazz Festival (1 )
A tous les percussionistes
Double piano
Wheeler again
New Orleans Jazz and Heritage Festival

Les archives du Blog

03/2007
04/2007
05/2007
06/2007
07/2007
08/2007
09/2007
10/2007
11/2007
12/2007
01/2008
02/2008
03/2008
04/2008
05/2008
06/2008
07/2008
08/2008
09/2008
10/2008
11/2008
12/2008
01/2009
02/2009
03/2009
04/2009
05/2009
06/2009
07/2009

Opitimisé à l'aide de
Blogger ®
-JAZZMAN - Musique et Culture Jazz ®