Le Café de la Danse affichait complet, hier soir, pour le concert d’ Ibrahim Maalouf, dont le récent album a été popularisé notamment grâce à FIP. Force est de constater que sa musique mêlant jazz, tradition arabe et électro passe avec brio le cap de la scène. Avec son groupe, le trompettiste d’origine libanaise n’hésite pas à prendre des libertés par rapport aux arrangements du disque, en adaptant par exemple un titre en reggae. Avec sa technique très personnelle des quarts de tons, Ibrahim donne à sa trompette une couleur orientale très authentique, qui ne laisse pas de surprendre et de séduire. Par son enthousiasme et son ouverture d’esprit, il a su fédérer un public jeune et enthousiaste qui dépasse largement les frontières du jazz. Et qui en redemande.

Quatre millions ont également été remis à la Oscar Peterson Chair in Jazz Performance de l'Université York, afin d'améliorer la recherche en musicologie.