26/02/09 "Les Rendez-vous de l'Erdre": appel à candidature

Le festival "Les rendez-vous de l’Erdre", qui se tiendra les 28, 29 et 30 août prochains à Nantes, lance un appel à candidature pour son habituel Tremplin Blues. Les bluesmen non-professionnels, en solo ou en formation, peuvent d’ores et déjà poser leur candidature et s’inscrire selon les modalités explicitées sur le site Internet du festival. Sept finalistes seront retenus, qui se livreront une bataille conviviale et haute en énergie sur l’une des scènes du festival. Un jury de professionnels décernera à cette occasion différents prix.
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Jazzman
25/02/09 Money Jungle


Quatre mois après la victoire de Barack Obama aux élections présidentielles, Duke Ellington devient la première personnalité afro-américaine à avoir une pièce de monnaie à son effigie en circulation aux États-Unis (d'autres noirs ont déjà figuré sur des pièces commémoratives). Auparavant, le Duke avait eu les faveurs de la poste américaine, qui lui avait dédié une série de timbres.
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Pascal Rozat
24/02/09 Décès du vibraphoniste belge Sadi

Le vibraphoniste belge Sadi est décédé dans la nuit du 20 février à Huy en Belgique. Considéré comme le premier grand vibraphoniste européen, il était en outre arrangeur, chanteur - très drôle-, percussionniste et showman. Né le 23 octobre 1927, il découvre le vibraphone en 1941, en écoutant Lionel Hampton. A la Libération, il joue pour les troupes américaines en stationnement à Bruxelles où il côtoie la fine fleur du swing belge : Raoul Faisant, René Thomas, Bobby Jaspar etc. Son début de carrière est riche en expériences. En 1951, il fait partie des Bob Shots et s’installe à Paris. En 1952, il entre dans la formation d’Henri Renaud au Bœuf sur le Toit et participe en 1953 à l’une des dernières séances de Django Reinhardt. Il multiplie alors les collaborations et tournées, jouant avec Jack Diéval, Aimé Barelli, Martial Solal, Kenny Clarke, Don Byas, Christian Chavallier, Stéphane Grappelli et André Hodeir. Sadi fait aussi montre de ses talents de chanteur au sein des Blue Stars de Blossom Dearie. Il monte ensuite son propre big band à la Rose Rouge en 1955 et enregistre à la fin des fifties avec Lucky Thompson.
S’ouvre alors une nouvelle période, résolument tournée vers des domaines musicaux proches de la variété. Jusqu’en 1965, il est ainsi engagé dans l’orchestre de la BRT puis présente de 1969 à 1975, sur RTB, ses Sadi Shows. Il joue en outre pour Caterina Valente et Etienne Verschueren. Après quelques enregistrements avec son quartette, et un remarquable "Sadi's Nonet" sur Igloo, il se retire peu à peu de la scène musicale. En 1993, le festival de Middelheim le voit revenir sur scène pour l'une de ses dernières prestations.
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Jazzman
Doublé de Laurent

©Pierre de Chocqueuse
Laurent de Wilde
et Géraldine Laurent devant l’entrée du Sunside vendredi dernier. On pourrait croire à une couverture de Jazzman. Leur nouveau quartette avec Yoni Zelnik à la contrebasse et Luc Insemann à la batterie y donnait son tout premier concert presque entièrement consacré à la musique de Wayne Shorter. On suivra donc avec intérêt les aventures de ce groupe prometteur.
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Pierre de Chocqueuse
22/02/09 The Darc Side of Marc Ribot

Marc Ribot a fait une apparition remarquée hier soir à la Cité de la Musique, prélude à deux autres concerts parisiens, le 25 février à la Salle Pleyel pour la soirée "John Zorn et Tzadik présentent la musique de Serge Gainsbourg", et le 7 mars en solo à Banlieues Bleues. Hier soir, donc, Ribot était (parmi d'autres) l'invité du chanteur français Daniel Darc, une personnalité qui n'est pas sans affinités avec Tom Waits ou Alain Bashung, que le guitarise accompagne habituellement. C'est surtout lors de deux duos dépouillés que l'on a pu apprécier son jeu à la fois insolite et puissamment expressif. L'un sur No No Thanks No de Gainsbourg, et l'autre sur... My Funny Valentine! Comme quoi, le jazz est toujours là où on ne l'attend pas...
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Pascal Rozat
20/02/09 Geri Allen, prisme du piano moderne

La pianiste Geri Allen présentera le 26 février à 20h15 au Berklee Performance Center de Boston sa nouvelle pièce pour piano intitulée “Refractions, Flying Toward the Sound”. Cette composition est un hommage rendu à trois grandes figures du piano moderne, Herbie Hancock, McCoy Tyner et Cecil Taylor et, à travers leurs oeuvres, à la continuité de l’innovation dans le jazz. La radio bostonienne WGBH, écoutable sur Internet, diffusera le concert et une interview de la pianiste par Danilo Perez. La parution prochaine de la prestation sur le label Motema Records est d'ores et déjà prévue.
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Jazzman
Décès de Snooks Eaglin

Le chanteur-guitariste de blues Snooks Eaglin s’est éteint à l’âge de 72 ans. Né à la Nouvelle-Orléans le 21 janvier 1936, il perd la vue dès sa première année. A cinq ans, une guitare lui est offerte sur laquelle il apprend à jouer en écoutant la radio. Adolescent, il rejoint les Flamingoes, groupe local emmené par Allen Toussaint. Au milieu des années 50, il quitte le groupe et entame une carrière solo. Il est alors repéré dans la rue, où il joue entre deux concerts, par Harry Oster, ethnomusicologue et folkloriste de l’Université de Louisiane. Dans un style vocal qui n’est pas sans rappeler Ray Charles, Snooks Eaglin enregistre de nombreux disques pour Folkways, Folklyric, Prestige ou Heritage. Il est considéré comme la plus grande voix moderne du folk-blues rural.
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Jazzman
18/02/09 Mangelsdorff: les coulisses d'une vie musicale

Les archives municipales de Francfort ont fait l’acquisition de documents et biens ayant appartenu au tromboniste Albert Mangelsdorff. Des instruments, partitions, photographies, lettres, récompenses etc. viendront ainsi enrichir une nouvelle collection consacrée à l’histoire jazzistique de Francfort. Cette épopée musicale Jürgen Schwab la retrace dans son livre récemment publié, "Le Son de Francfort", dont la précision historiographique a été permise grâce au fonds considérable des archives. En outre, les diverses acquisitions feront l’objet d’une exposition itinérante organisée par la ville de Francfort en collaboration avec le Jazzinstitut Darmstadt et cernant l’influence du musicien sur le jazz allemand. Le premier rendez-vous est fixé à octobre 2009, lors du onzième Darmstadt Jazzforum, à l’occasion duquel les amateurs pourront entrer dans l’intimité musicale de Mangelsdorff.
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Jazzman
17/02/09 Décès du batteur Louie Bellson

« Qu’il accompagne ou qu’il joue en solo, il est l’épitome de la perfection », disait de lui Duke Ellington. Louie Bellson, chantre de la batterie « neo-swing », est mort le 14 février à Los Angeles. Un prix remporté à 17 ans lors d’un concours organisé par Gene Krupa en personne le propulse sur la scène professionnelle qu’il ne quittera plus, accompagnant tour à tour Benny Goodman, Tommy Dorsey et Harry James. Avec son célèbre set de batterie à deux grosses caisses…
L’apogée ellingtonienne se profile à l’orée des fifties. Il entre dans l’orchestre du pianiste en mars 1951, y apportant son enthousiasme et sa virtuosité percussive. Il offrira également au « Duke » plusieurs compositions dont le fameux Skin Deep, morceau phare de la formation et véritable concerto pour big band et batterie. Il quittera Ellington en 53 (revenant en 1965 pour participer au premier Concert de Musique Sacrée). Il devient à son départ de l’orchestre l’accompagnateur de Pearl Bailey, son épouse. Il ne jouera dès lors que ponctuellement dans d’autres contextes : une tournée avec Count Basie en 1962, quelques prestations dans les années 70 comme chef d'un grand orchestre dans lequel on trouve Nat Pierce, Don Menza et Bobby Few, une série de dates en Europe en 1992 avec Benny Carter. Ses études de composition à Los Angeles le poussent en outre à écrire deux pièces de grande envergure, sa Symphony In Americana et une Composition For Piano And Orchestra.
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Jazzman
16/02/09 Crash de Continental Airlines : le jazz endeuillé

Deux musiciens de jazz figurent parmi les cinquante victimes du crash d'un avion de la compagnie Continental Airlines sur l'aéroport de Buffalo Niagara, jeudi dernier. Le saxophoniste et flûtiste Gerry Niewood et le guitariste Coleman Mellett ont péri dans l'accident. Tous deux membres se rendaient à Buffalo où ils devaient donner un concert avec le groupe du trompettiste Chuck Mangione, dont ils étaient membres, et le Buffalo Philharmonic Orchestra. Très estimé par ses pairs pour ses talents de saxophoniste et ses qualités humaines, Gerry Niewood faisait partie du groupe avec lequel, au début des années 1970, Chuck Mangione avait décroché plusieurs hits. Il avait également fait partie de l'orchestre de Simon & Garfunkel et était le père d'Adam Niewood, saxophoniste comme lui. Coleman Mellett était le mari de la chanteuse Jeanie Bryson, fille naturelle de Dizzy Gillespie, avec laquelle il se produisait régulièrement.
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Vincent Bessières
14/02/09 Vijay Iyer: un autre piano

©Pierre de Chocqueuse
Concert étonnant donné hier soir au Sunside par le pianiste new-yorkais d’origine indienne Vijay Iyer. En trio, ce dernier démontra la cohérence de son discours pianistique, un langage profondément original reposant sur un important travail d’équipe. Le pianiste travaille depuis longtemps avec les deux mêmes musiciens. Habitués à la complexité de sa musique Stephen Crump et Marcus Gilmore lui fournissent un tapis rythmique foisonnant et mobile. Entre les mailles serrées de leurs acrobaties rythmiques, Vijay plaque des accords sombres, joue des tourbillons de notes fiévreuses, son jeu orchestral conciliant subtilité et puissance. Juste avant sa prestation, Patrick Schuster de Naïve lui remit un Choc Jazzman de l’année 2008 pour son album “Tragicomic“ (Sunnyside), trophée que Patrick avait précieusement conservé.
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Pierre de Chocqueuse
13/02/09 Mort du "Petit Cachao"

Orlando « Cachaíto » Lopez, contre-bassiste du Buena Vista Social Club, est mort lundi dernier à La Havane, à l’âge de 76 ans. Avant son arrivée en 1995 dans le combo cubain, où son assise et sa souplesse rythmique devinrent très vite indispensables, le « petit Cachao » était devenu l’une des figures les plus en vue du jazz cubain. Dès l’âge de 17 ans, il fait partie de l’orchestre de danzon du flûtiste Arcaño avant de prendre la place laissée vacante par son père dans l’orchestre symphonique de La Havane. Son temps libre, il le passe dans les descargas, jam sessions dans lesquelles mambo et swing se mélangent allègrement. Après la révolution, et malgré la méfiance avec laquelle est considéré le jazz venu des Etats-Unis, Orlando Lopez rejoint le pianiste Chucho Valdès. En 1966, il fonde sa première formation officielle de jazz, l’Orquestra Cubana de Musica Moderna, dans laquelle on trouve, entre autres, le pianiste aveugle Franck Emilio Flynn. Orlando Lopez fit aussi office de sideman de luxe sur un nombre incalculable de disques cubains dont ceux, bien sûr, de ses compagnons du Buena Vista Social Club, Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzàlez ou Omara Portuondo. Sur l’unique disque paru sous son nom, en 2001, et sobrement intitulé "Cachaíto", son jeu robuste propulse une audacieuse rencontre entre dub et platines.
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Jazzman
09/02/09 Palmarès jazz des Grammy Awards

La 51ème édition des Grammy Awards a eu lieu le 8 février au Staples Center de Los Angeles où les grands vainqueurs de l’année musicale ont été désignés. Le jazz y a aussi été célébré. Voici, dans les diverses catégories, les lauréats :
-Meilleur album de jazz contemporain : Randy Brecker, "Randy in Brasil"(Mama)
-Meilleur album de jazz vocal : Cassandra Wilson, "Loverly" (Blue Note)
-Meilleur album de jazz instrumental : Chick Corea & Gary Burton, "The New Crystal Silence" (Concord)
-Meilleur album en big band : The Vanguard Jazz Orchestra, "Monday Night Live at the Village Vanguard" (Planet Arts Recordings)
- Meilleur album de latin jazz: Arturo O’Farill and The Afro-Latin Jazz Orchestra, "Song for Chico" (Zoho)
- Meilleur solo de jazz instrumental: Terence Blanchard, Be-bop, titre extrait du "Live at Monterey Jazz festival 2007" (Monterey Jazz Festival Records)
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Jazzman
Disparition de Blossom Dearie

Elle s'est éteinte samedi matin à son domicile new-yorkais. Elle avait 82 ans. La singularité de sa voix d'éternelle petite fille, une étincelle au coin des lèvres, le pastel - tout sauf mièvre - de ses chansons originales, la longévité de sa carrière entamée à l'orée des années 50 avec une discographie sans temps faible, le charme absolu de son propre accompagnement au piano, sa farouche indépendance traduite par la création de son propre label pour ne céder aucune concession avaient établi un réseau de fans à travers le monde qui se repassaient ses nouveaux enregistrements confidentiels comme autant d'oasis de grâce absolue. Son séjour parisien à partir de 1952, au cours duquel elle créa les Blues Stars de Paris - préfiguration des Swingle Singers -, collabora avec Bob Dorough et rencontra Bobby Jaspar qu'elle allait épouser, lui valut aussi des amitiés fidèles, dont celle de Christiane Legrand ou Mimi Perrin. Elle portait un nom de rêve ouaté qui coulait de source : Blossom Dearie
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Alex Dutilh
06/02/09 "Sauvez De Werf!"

La Commission de l’évaluation des Centres d’art, organe rattaché au Ministère de la Culture du Gouvernement flamand, a émis un préavis négatif concernant les activités "théâtre" et "jazz" à De Werf. Cette commission a estimé nécessaire la fermeture du lieu à partir du 31 décembre 2009, compromettant par conséquent les activités de production discographique qui y sont associées et qui représentent à l'heure actuelle un catalogue de 74 références. Cette mesure laisse planer une sombre menace sur des manifestations telles que le Festival JazzBrugge ou la Flemish JazzMeeting. Vingt emplois seraient de plus supprimés en cas de fermeture. La raison invoquée est la suivante : De Werf ne proposerait plus de manifestations artistiques actuelles et de pointe... Une pétition de soutien a été mise en ligne sur le site http://www.dewerf.be/.
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Jazzman
Le Rhino Jazz Festival lâché par sa Ville

Triste nouvelle pour le Rhino Jazz Festival. Le 29 janvier dernier, la municipalité de Rive de Gier a en effet voté la suppression de la subvention 2009 destinée à l'événement musical. Les organisateurs, malgré leur désarroi et leur incompréhension, nous assurent dans leur communiqué de presse qu'ils travaillent avec les autres partenaires du festival à l'élaboration de la 31ème édition qui aura lieu en octobre 2009 pendant trois semaines sur les communes de Saint-Etienne Métropole, du département de la Loire, et de la région lyonnaise.
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Jazzman
05/02/09 Papillon bop

Avant sa prestation à la Bellevilloise le 9 mars prochain, Roxane "Butterfly" suspendra son vol au French K-Wa le lundi 9 février à 20h. Elle y présentera l’histoire des Original Hoofers, grands maîtres du tap-dance new yorkais, dont elle a filmé les performances à la fin des années 90. Le film documentaire Hoofalogies, qui privilégie la prise sur le vif de ces pas endiablés, est un intense et rare témoignage de la ferveur des danseurs bebop. Les premiers d'entre eux adaptèrent ainsi le tap-dance, cette danse percussive née de l'esclavage afro-américain dans les champs de coton, aux rythmes du jazz. Le film est d’ailleurs dédié à Jimmy Slyde, décédé en mai dernier. Le légendaire bop master fut le mentor de Roxane "Butterfly" à qui il donna son surnom. L’entrée est gratuite et un avant-goût du film est disponible sur YouTube.
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Jazzman
04/02/09 Roland Guillon au coeur du hard bop

Le sociologue Roland Guillon vient de faire paraître aux éditions L’Harmattan son nouvel essai Le Hard Bop, au cœur du jazz moderne. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés au jazz, ce mélomane est un habitué de la démystification historique et musicale. Dans son livre La New Wave, un jazz de l’entre deux, il affirmait contre les analyses en vogue que le free jazz, cette new thing dont il contestait le nom, se caractérisait par sa façon d’assumer l’héritage du swing. L’auteur, spécialiste par ailleurs des questions d’emploi et de formation, tente cette fois-ci de retracer la généalogie du hard bop. Dans cette perspective, à travers le parcours des grandes figures de l'époque (Blakey, Griffin, Coltrane, Watkins etc.), il redessine la carte de ce mouvement musical, soulignant ainsi le rôle fondamental joué par quatre villes du nord-est des Etats-Unis : Chicago, Detroit, Philadelphie et Pittsburgh. En outre, Roland Guillon s’attache à montrer que le hard bop fonde une nouvelle modernité en plaçant au cœur de ses préoccupations l’exploration tonale et la polyrythmie.
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Jazzman
03/02/09 Hank Crawford (1934-2009)

Neuf jours après la disparition de David "Fathead" Newman, auquel il fut souvent associé, nous apprenons la mort du saxophoniste alto Hank Crawford dans sa ville natale de Memphis, Tennessee, le 29 janvier. Lui aussi s'était illustré au sein de formations de r'n'b dans les années 50 avant de rejoindre l'orchestre de Ray Charles entre 1959 et 63. En dehors de ses activités de leader notamment sur le label Atlantic, avec des inflexions définitivement marquées par le souffle du blues, il fut un interlocuteur de choix pour Etta James, Lou Rawls, Jimmy McGriff ou Dr. John. À réécouter : le double CD de ses années Atlantic, réédité sur 32 Jazz et intitulé "Memphis, Ray and a Touch of Moody".
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Alex Dutilh
02/02/09 Blutch : Grand Prix de la Ville d’Angoulême 2009

La consécration. Par ses pairs. La plus sentimentale. Blutch, qui réalisa de nombreuses couvertures de Jazzman, vient de recevoir le Grand Prix de la Ville d'Angoulême 2009 lors du Festival international de la BD qui se terminait hier. Il en sera donc le prochain président et une grande exposition lui sera consacrée lors de l'édition 2010. Il prend ainsi la succession de Dupuy et Berberian. Expressivité, imagination, virtuosité du trait, onirisme des scénarios, thèmes en clin d'œil au cinéma ou au jazz : avec Blutch, le 9ème art mérite plus que jamais son nom.
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Alex Dutilh
Folle journée pour Uri Caine

Le festival de musique classique "la Folle Journée de Nantes" étant cette année dédié à Bach, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'on y entende les "Variations Goldberg"... à ceci près qu'il s'agissait non de la partition originale du grand cantor, mais de la relecture décalée mise au point par Uri Caine, qui s'y produisait samedi à la tête de son octet. Le public n'a cependant pas été effarouché et a réservé un accueil chaleureux à ce projet volontiers foutraque, où Bach se mêle au jazz, au gospel, au tango ou à la bossa. Au milieu d'un casting très new-yorkais, on a eu la surprise d'entendre à la trompette le français Alain Vankenhove, parfaitement à sa place au milieu de ses pairs d'outre-Atlantique.
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Pascal Rozat
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